MONTAGE

Neptune se reconstruit

Le socle de la statue est lui aussi un projet qui mériterait d'être décrit dans ces pages. Il aura à terme un mécanisme antisysmique que nous n'avons pas encore eu le temps d'achever. En l'état il comporte un grand plateau d'acier, réhaussé par un second, les deux étant distancié par une plaque d'aggloméré de bois. Cet distance permet de loger des tiges filletées qui viennent supporter le bloc de la base à l'aplomb des rondelles collées précédement.
La hauteur de la partie saillante de chaque tige filleté est règlée selon la mesure relevée sur le modèle numérique. La base est alors soulevée au moyen d'un palan monté sur un pont roulant, ce qui permet de l'acheminer en toutes aisance au dessus de son support et de disposer en douceur les rondelles sur les cinq tiges filletées. Un dernier petit règlage permet d'ajuster pécisément la hauteur de la tige afin que l'assise de l'œuvre soient équilibrée, son poids étant réparti sur les six points.
LES IMAGES SONT CLIQUABLES
Il est à notter que le poids de chaque blocs dans notre méthode est précisément déduit d'une seule prise de mesure : celle du bloc le plus petit qui puisse être posé sur une balance de précision, la tête en l'occurence qui pèse 19,2Kg. Par ailleurs, le volume de la tête est précisément établi par son clone mathématique, ces deux données permettent d'établir la densité du marbre : soit 19,2Kg /7,1818 Dm3 = 2,67 de densité.

Ainsi
Le poids du torse est de 38,37 X 2,67 = 102,73 Kg
Le poids de la base est de 42,84 X 2,67 = 120,05 Kg
Le poids du genou est de 8,96 X 2,67 = 24 Kg

La somme tête/torse pèse 121,93 Kg
La somme tête/torse/genou pèse 145,93 Kg
et la statue fait un poid total de 265,98 Kg

Le genou est ensuite placè sur la base par l'emboîtage de ses deux goujons d'acier. L'accostage entre les deux blocs se fait donc dans la position éxacte sans erreurs possible, ce qui évite que ne surviennent des éclats accidentels.
L'assise du prochain bloc, le torse comporte comme le précédent deux trous dans lesquels sont collés deux fourreaux en tube d'inox. Sont placé dans chaque trou le goujon correspondant (le gros pour la résistance et le petit pour empècher le pivotement). Afin que la charge soit en appuis sur le corps en acier, la partie réglable (voir flèche rouge ci-à gauche) sera plus tard tournées sur le filletage du goujon pour venir supporter le tube d'acier collé dans le torse.
POUR EN SAVOIR PLUS
Consultez le site du Musée Départemental d'Arles Antique