MONTAGE VIRTUEL
du Jodan Noma

 

   

 

   

  L'inventaire du Jodan noma à partir des morceaux rangés dans plusieurs réservées exigues posait un problème relativement insurmontable. La solution de ce problème revenait à transférer l'ensemble des morceaux dans un autre local et à effectuer un remontage à blanc techniquement complexe et risqué pour les assemblages. En effet, comme nous en avions l'intuition, des manques importants rendraient l'opération périlleuse. Le but de l'opération étant de savoir si le Jodan noma était suffisament complet pour envisager son remontage dans les salles de la future muséographie, restituer les pièces manquantes pour faire un essai aurait été un couteux paradoxe.

Ci-dessus
les pièces de bois de structure du Jodan noma (poutres et piliers en rouge) s'accrochent à la structure du Shoin

  Ci-dessous
les pièces de bois secondaires du Jodan noma (bandeau en rouge) s'ajoutent à la structure du Shoin et du Jodan noma
     

 

 

   

Ci-dessus
la structure globale reconstituée y compris les manques.


Ci-contre :
les pièces manquantes.

 
     

Ci-dessous,
la structure globale du Tsurunoma.
en Brun, le Shoin,
en brun clair et orangé les parties existantes
du Jodan noma

en vert, les pièces manquantes

  L'alternative consistait à modéliser chaque morceau un par un au millimètre d'approximation pour ensuite effectuer virtuellement le remontage du Jodan noma.Celui-ci se compose de trois types de pièces : le bâti en bois de cipré, le bâti laqué du plafond, et le panneaux peints auxquels il faut ajouter quelques objets de mobilier..

La restitution virtuelle de la structure en bois nous a apporté un résultat encourageant (voir ci-dessous).
     

 

 

   

La modélisation et le remontage virtuel des tableaux ont ensuite démontrés que la grande majorité des panneaux existaient encore. Nous nous sommes d'abord fondés sur deux photographies de l'exposition londonnienne pour retrouver la position des principaux tableaux. Les autres ont retrouvés leur place par le thème des représentations et surtout par la comparaison des cotations entre les vides de la structure et les pleins des panneaux peints.

 

 

   

  Il faut ajouté au manque de la structure, les lacunes constatés dans les panneaux peints. Ces derniers se limitent essentiellement à la partie basse. Ceci s'explique aisément par l'histoire tumultueuse de cette oeuvre. Lorsqu'elle a en effet été déplacée entre deux étages du musée elle fut raccourcie d'une trentaine de centimètres. Les piliers comme les panneaux ont été coupés et les morceaux n'auront pas été conservés.



ci-contre la somme des lacunes visibles auxquelles il faudra faire face lors du remontage réel comprend donc des éléments de structure en bois, des panneaux bas dorés, quelques petits tableaux intérieurs, et la totalité des tatamis qui recouvraient le sol.

 

   

 

   
     

ci-dessous,
montage du plafond
La quasi totalité des pièces a été conservée
mais l'état des assemblages posera quelques problèmes aux restaurateurs.

   

 

 

   

LE SHOIN

 

 

   

LES TABLEAUX DU
JODAN NOMA

 

 

   

LE PLAFOND

 

 

   

LES ASSEMBLAGES

 

 

   

LES OBJETS

 

 

   

RETOUR