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Sarcophage de St. Genest
Démontage
...suite
Pour une raison inconnue toute la partie intérieure gauche de la cuve avait été "badigeonnée" d'une fine couche de mortier de ciment. Outre le caractère disgrâcieux et inutile de cette application elle présentait l'inconvéniant de masquer les lignes de cassure. C'est principalement par la tranche d'une surface de collage après démontage qu'il était possible d'apercevoir les prochains fragments à démonter.
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Le fond de cuve et la partie arrière gauche comportaient ainsi de nombreux fragments collés soit avec de la résine soit avec du mortier de ciment. Il semble que l'usage de l'un ou de l'autre des deux procédés ait été préféré selon le niveau d'altération des surfaces. Plus le marbre était érodé plus fréquent était l'usage du mortier.
Dans les deux cas de figure cependant la présence de surépaisseur de colle ou de mortier décalait progressivement (en s'additionnant) chaque fragment un peu plus de sa position d'origine. Le décalage final était de plusieurs centimètres et avait dû être l'objet de piochage afin de mettre les derniers fragments en contact.
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Ci-dessus, quelques uns des fragments du fond de cuve et de l'arrière en cours de décollage. On distingue aisément ici encore la grossière répartition de la résine sur les surfaces de collage et le "badigeonnage" de mortier de ciment sur la surface intérieure de la cuve.
Ci-dessous, (image 20) un fragment éclaté par l'oxydation du fer correspondant à l'emplacement indiqué par la flèche rouge sur l'image 19 ci-dessus.
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Ci-contre, un bel exemple des cristalisations visibles dans la veine fragile longitudinale à l'arrière du sarcophage.
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Ci-dessous, on distingue prisonnier du mortier de ciment un fragment dont il n'est pas certain qu'il soit au bon endroit. Il est plus vraissemblable qu'il ait ici servi au bouchage d'un trou.
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Ci-dessous, travail au percuteur et séparation du grand morceau sur le fond de cuve.
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De plus petits fragments encore n'avaient été réutilisés que comme de simples produits de comblement des zones lacunaires. Le mortier a dû être éliminé par l'outil percuteur, opération rendu délicate dans la grande zone de fragilité longitudinale du sarcophage à savoir, la veine de cristallisation saccharoïde.
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