PrŽcŽdent
Suivante
aze
2/15
aze
Sarcophage de St. Genest
Démontage

Le travail commenca par le démontage de la partie la plus sensible, le côté gauche du décor sculpté de la face du sarcophage. Celle-ci était grossièrement collée avec la résine inconnue mentionnée précédemment. D'après la couleur et la consistance, il pourrait s'agir d'une résine époxy. Sa faible adhésion au marbre nous a cependant surpris. Cela peut provenir dans le cas précis de cette zone de la grande fragilité du matériau qui tend à se réduire en poudre. Mais il est aussi certain que la résine a été déposée sur un matériau peu ou pas dépoussiéré et certainement sans les précautions d'usage, à savoir, chauffage préalable de la pierre et application sur les deux faces à coller.

09
A
aze
11
Ci-dessus : le premier morceau décollé...

Ci-contre : (Flèche A) "le marbre avait la consistance d'un sucre en poudre qui aurait pris l'humidité". Sur la tranche verticale à gauche (Flèche B), la surface du marbre montre à la fois l'absence de colle et des infiltrations de poussière. La cassure est donc relativement ancienne.

A
hgf aze
De fait le décollage a été relativement aisé. Quelques petits fragments collés par le même procédé se sont détachés en partie basse au cours de l'opération.
Ceci n'est pas en effet surprenant. Dans la partie basse en effet, le marbre avait la consistance d'un sucre en poudre qui aurait pris l'humidité.

Dans la partie verticale droite du collage au contraire, le marbre était de bonne résistance ce qui permit au collage entre les deux parties de la face sculptée de tenir si longtemps en place.

Les surfaces de la cassure sur le côté gauche ne présentaient aucune trace de colle. Le morceau était-il solidaire du côté gauche du sarcophage à l'époque de la première restauration ? C'est possible. Cependant, les salissures présentent sur le marbre à cet endroit montrent que cette cassure est assez ancienne.

Ci-dessous : les traces de colle montrent la grossière répartition de la résine sur les surfaces de collage; les coulées sur la base en béton (Flèche rouge) armé montrent à la fois le peu de soin des exécutants et le fait que le sarcophage a été restauré à l'époque directement sur ce support.

10

A
aze
12
13
A
A
aze
Ci-dessus : deux petits fragments se sont détachés. Un autre est resté collé. Le marbre étant ici particulièrement fragile des lacunes par effritement surviennent lors des manipulations autour de ces fragments.
14
15
A
A
aze
Parmi les autres fragments déjà collés à la résine ou au mortier de ciment figurent l'angle ci-contre et l'éclat ci-dessus. Ils ont été à nouveau séparés. Ils ont en commun d'avoir été provoqués par l'expansion dû à l'oxydation d'un insert en fer.

Il en est de même de cette importante fissure visible sur l'image ci-dessus à droite et indiquée par la flèche rouge. La cavité indiquée en bas par la main dont est extrait un fragment oxydé est l'emplacement d'un gros goujon de fer presque totalement détruit par l'oxydation. Elle sera l'objet par la suite d'un traitement particulier.

16
A
aze
aze
PAGE PRÉCÉDENTE
PAGE SUIVANTE
PrŽcŽdent
Suivante
aze