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L'originalité des vitraux liés à cette architecture
dynamique consiste en leur intégration très libre avec la charpente
blonde. Dans les grands trapèzes latéraux du choeur, ils créent
un ensemble de palmes de louanges laissant passer autour la lumière du Bon
Dieu avec le ciel, les nuages, les arbres. À l'extérieur, le bardage
de plaques de verre protégeant les vides s'accorde aux formes des claustras
de bois situées sous les verrières. Les fenêtres de la façade
d'entrée sont comme des icônes modernes qu'on peut emporter en repartant
dans les yeux et le coeur. Le vitrail est d'abord serviteur de la lumière,
il est chant pour les yeux d'une lumière invisible
qui nous est promise car dit l'Apocalypse : « De nuit il n'y en aura plus,
ils se passeront de lampe et de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur répandra
sur eux sa lumière ».Ainsi les vitraux qui, chaque jour, avec le soleil
s'illuminent de sa lumière, symbole de l'astre soleil levant du Christ Ressuscité,
nous appellent vers cette lumière plus haute pour éclairer nos ténèbres
et nous donner l'Espérance si nécessaire pour tous, au Cameroun comme
ailleurs.
Henri Guérin, peintre verrier |
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