Décembre 96 au Musée d'Art Asiatique Guimet.
la campagne de restauration bat son plein en vue de l'ouverture prochaine de l'exposition "Angkor, 10 siècles d'Art Khmer.

Le Harihara du musée de Phnom Penh, dieu Khmer au double visage, Ainsi qu'une tête de Boudha de la collection Guimet sont numérisés en urgence avec le scanner Soisic de la Sté Mensi.

L'opération à pour but de permettre à la Réunion des Musées Nationaux de proposer au public une édition commerciale de la reproduction numérique miniaturisée de ces deux œuvres pour l'inauguration de l'exposition fin janvier 97. Le Harihara sera reproduit à 70cm de hauteur, soit le tiers de l'échelle de l'œuvre originale (2,10m). Cette dimension dépasse la dimension de la cuve de stéréolithographie. Aussi devons nous couper le clone numérique en deux parties pour procéder à sa reproduction.

Au laboratoire de la Sté MMB, le HariHara et la tête de Bouddha émergent de la cuve de stéréolithographie. Les deux partie du Harihara sont superposées et collées.

Sur le front du Harihara, une détail majeur pour l'identification de l'œuvre est gravé : Il s'agit du demi œil de Siva. Sur cette zone comme sur les lèvres et les yeux, nous obtimisons la saisie par un maillage de 0,5mm entre les points.

Au ateliers de moulage des musées de France, les deux modèles sont ensuite surmoulés en élastomère. Un premier tirage en plâtre nous permet de retoucher les reproductions et d'éliminés quelques défauts ainsi que le joint de collage. Il est ensuite procédé à la réalisation d'un modèle de patine sur l'épreuve destinée à la reproduction en série.

Les courbes de nivaux générée par le procédé de reprodution par couche, et trés présentes sur les surfaces proche de l'horizontales, tendrons à plus de discrétion avec l'évolution de ces techniques.Nous pensons nous en servir à l'avenir pour inscrire sur toute la surface de l'œuvre le numéro de série sous forme de code barre.

La reproduction est à présent disponible au public dans les magazins de la Réunion des Musées Nationaux.