infosculpt.fr
page d'accueil
 
   

 

LA NUMÉRISATION

L'original en plâtre était trop fragile pour être moulé par des procédés traditionnels. Des arrachements de matière, des taches indélébiles auraient résulté de l'application d'élastomères.

Il fallait innover : mouler sans toucher.
Des sphères rouges furent placées autour de l'oeuvre
point de départ d'une longue opération de saisie de sa volumétrie par un scanner 3D qui a enregistré 2 500 000 points à la surface
répartis en 25 fichiers qui correspondent aux 25 points de vue
nécessaires pour appréhender toute la surface de l'objet.

 

 

Le scanner a deux yeux :
l'un émet un faisceau laser qui forme un spot sur la surface de l'oeuvre
tandis que l'autre enregistre la scène en vidéo et repère le spot.
L'ordinateur qui connaît l'angle d'émission, calcule l'angle de réception
et déduit par triangulation la position spaciale du point dans l'espace.

 

 

Reproduit 2 500 000 fois,
cette opération permet de recueillir un nuage de points de haute densité
(le maillage de saisie est de 3 à 4 mm, mais la superposition des prises de vue en augmente la densité) qui définit la volumétrie
de la statue de Bartholdi.