Naissance de l'oeuvre



DECOUVERTE DE L'ARBRE SACRÉ
UNE CEREMONIE ANIMISTE
PALABRE A NKONG ONDOA
SORTIR L'ARBRE DE LA FORET
DÉBUT DE LA SCULPTURE
MARIE ENTRE DANS LE SANCTUAIRE
LA SCULPTURE CONTINUE

 

 

   

 

   
   

  Dans l'enceinte du Choeur le travail de sculpture reprend. L'un des Andrés est passionné par l'apparition progressive de la silhouette maternelle. Il s'imprègne du regard, il caresse la forme de la main puis, avec l'outil, il perçoit l'acte à accomplir. Il est rare de rencontrer cette vision juste de la forme à l'état spontané. Malgré l'expérience, le sculpteur vit cette étape du travail dans l'anxiété. Dans la taille, chaque acte est définitif, irréversible. Le copeau de trop sur l'arête d'une courbe détruit l'harmonie naissante. Les discussions entre-nous sont fréquentes et laissent place à l'indécision. Le temps se ralentit et il n'est pas rare de remettre au lendemain un geste incertain. Dans le silence du sommeil, une gestation s'accomplit qui redonne à l'acte créateur l'assurance un moment perdue.
           

 

   

La morsure d'une tronçonneuse apprend à se faire caresse. En une série de lignes parallèles, elle inscrit dans la matière la prochaine peau que l'herminette et la gouge permettront de révéler.

 
     

 

   

 

   

 

     

 

   

 

   

En souvenir de l'arbre de Nkong Ondoa, Sandrine a tenu à conserver à la base la trace des contreforts, sorte de drappé naturel de la robe de l'Essingnang qui achèvent jusqu'au sol les plis du manteau de la Vierge.

 
     

 

   
   


Sandrine, peu à peu,
fait émerger l'enfant de la matière. Comme le calice d'un Lys, Marie est l'enveloppe, le contenant, la matrice où apparaît fragile celui dont la parole va ensemencer le monde.

 

 

   

 

   
   


De l’arbre qui saigne du vin de la vie
de l’arbre sacré qui protège et guérit
et de leurs mains aimantes a fleuri Marie.
Éclos tendre corolle enfante le mystère
et comme l’oiseau s’envole emporte nos prières ...

 

Fin novembre 99 la taille est en grande partie accomplie, lorsque nous sommes soudain contraint d'arrêter le travail. Les fonds apportés par les donnateurs sont épuisés. La consécration du sanctuaire est remise à une date incertaine.
 
 

     

 

   
           
     

Texte extrait du poème
"le bois"
TEXTE INTÉGRAL



  EPILOGUE


L'oeuvre a été achevée pour la consécration de la Basilique le 7 janvier 2001. Dans la précipitation des dernierS jours nous n'avons pas eut le temps de réunir les ouvriers du village qui aidèrent Sandrine à débiter la statue, afin de signer la statue comme nous le leut avions promis. Mais ce n'est que partie remise.



La photo ci dessus n'est pas en effet la photo finale. Les marches au pied de la Vierge qui faisaient l'objet d'un débat téhologique génaient Sandrine sur le plan esthétique. Avec l'accord de Mgr André Wouking elles furent suprimée comme en témoigne l'imagette ci contre.Il nous manque malheureusement de belle photos de la Vierge achevée...

... si ce n'est ces quelques images en situation, lors de la
cérémonique de consécration de la Basilique.
     







Nous recherchons un

Un photographe compétent
qui se rendrait au Cameroun

Vous constaterez en visitant ce site que nouos manquons cruellement de bonnes photos des oeuvres d'art depuis leur achèvement. Le landemain de la consécration en effet il nous fallait rentrer en France. Or le temps était particulièrement couvert.Comble de malchance, une coupure d'éléctricité, si fréquente làbas survint au cours des prise de vues. Ainsi la Vierge, l'Autel, le Christ et le Tabernacle ainsi que les céramiques murales attendent un photographe en voyage pour se faire dignement connaitre.

 
           
        DECOUVERTE DE L'ARBRE SACRÉ
UNE CEREMONIE ANIMISTE
PALABRE A NKONG ONDOA
SORTIR L'ARBRE DE LA FORET
DÉBUT DE LA SCULPTURE
MARIE ENTRE DANS LE SANCTUAIRE
LA SCULPTURE CONTINUE
           
   

  LE CHRIST...
     

 

 

... ET LE TABERNACLE