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Le Sandrine et Benoit Coignard
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J'avais commencé par une maquette filiforme. C'était une branche noueuse exprimant la souffrance autant que la croissance, l'image du Christ en résurrection dont le geste du corps évoquait le don de soi, la transcendance. |
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Il n'avait pas de visage, pas de corps, ce qui était difficile à comprendre là-bas. Lorsqu'il devint figuratif, les ouvriers le trouvèrent bien maigre : "Jésus est malade", demandaient-ils. |
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C'est avec Raymond Njoya, un fondeur d'art de l'ethnie
Bamoun, que nous entendions couler le Christ en bronze. Mais il fallait l'autorisation
spéciale du "Sultan", un roi coutumier, pour installer un atelier
à Yaoundé, c'est à dire, en dehors de la zone d'influence de
l'ethnie qui garde jalousement ses secrets artisanaux. |
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Cette autorisation nous fut donnée de bon
cœur et, de retour à Yaoundé, Raymond entreprit la construction de
l'atelier tandis que Benoit réalisait le modèle en plâtre du
Tabernacle, |
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POUR EN SAVOIR PLUS CRÉATION DU CHRIST AU PALAIS DU ROI NJOYA CRÉATION DU TABERNACLE ET MOULAGE L'ATELIER DE FONDERIE COULÉE DU TABERNACLE L'ACHÉVEMENT |
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