Céramiques des sacrements
en cours de réalisation

L'artiste au travail

Doccrat
céramiste Zaïrois

 
     


ci-dessus, bac de décantation
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  Au centre Nina de Mbalamyo, un atelier de céramique et une équipe d'ouvriers céramistes sont là pour soutenir l'artiste et participer à ce travail considérable.
La terre glaise a été extraite des rives du fleuve par les enfants du centre. Réduite en poudre, elle est ensuite passée par les bacs de décantation puis séchée progressivement jusqu'à atteindre la plasticité utile au travail de modelage.
     

Ces sortes de termitière sont le procédé utilisé pour sécher la glaise.
Roger, le chef d'atelier.

  La glaise est ensuite étalée au sol au format du tableau (+ 10% pour le retrait au séchage). L'artiste reporte le tracé de son œuvre et commence le modelage pour traduire le dessin en bas-relief.
     

 
     

Douce douce la terre est douce
à la main qui la pétrit
donne donne terre se donne
aux images de la vie
comme pain lève elle nous parle
la terre dont nous sommes faits

Au fleuve où dormait la glaise
les enfants sont allés chercher
et apprêter la belle pâte
que les artistes ont fait chanter
elle raconte nos vies nos pleurs
nos grandes joies et nos douleurs
elle chante la foi et nos erreurs
le don de soi comme nos peurs
elle dit au monde qui nous sommes
la terre dont nous sommes faits

 

Sa technique est intuitive
Il fait corps avec le matériau
Une partie du modelage
se fait au pied dans un rythme
quasi musical
     

 
     

  Le tableau est ensuite découpé en carreaux de dimension suffisante pour que le séchage se fasse sans craquelure. Les carreaux sont ensuite évidés pour que leur épaisseur sous le relief soit à peu prêt constante. Puis ils les ont entreposé dans un espace ventilé pour le temps du séchage.
     

 
     

 

 

   

 

   

  ICONOGRAPHIE