ARLES
OCTOBRE 2008
CESAR PRISONNIER D'UN MORTIER DE RÉSINE
Les fissures apparues semblaient à présent ne plus progresser dans le matériau. La pierre avait sèchée et le processus était naturellement sur le point de se stabiliser. Cependant la tension crée par l'expansion du fer oxydé n'en deumeurait pas moins présente, contenue par la résistance résuduelle de la pierre. La manipulation de la pièce comportait donc un risque objectif de la faire se rompre... une sorte de bombe à retardement.
Il fallait donc passer à l'action et extraire les deux tenons de fers
Cependant, comme si un dentiste tentait de retirer une dent de sagesse dan'une machoire fellée, l'opération prèvue comportait en elle-même plus encore le risque de provoquer la rupture. Et comment manipuler la tête sans danger.

Aussi avons nous conçu la parade suivante. Si la pierre était noyée dans une massif de sable résine de haute résistance tous les efforts du travail y resteraient contenu. Mais pour pouvoir atteindre les goujons à l'arrière et contrôler le comportement des fissures sur la face, seules les parties haute et basse du portrait seraient ainsi bloquées par le mélange de pierre reconstituée.

Les deux parties, reliées entre elles par des tiges filtées sont maintenues contraites par la tension d'un lèger serrage. Il deumeurait encore un dernier risque, celui d'une légère torsion de l'ensemble. Aussi avaons nous mis en place des fers plats matérialisant les diagonales de trois faces du cube ainsi constitué comme un modèle théoriquement indéformable.
Ainsi placée face contre la table, la tête fermement contenue s'apprètait à subir les opératons d'extraction. Tout d'abord l'usage d'un stylet vibreur permit de dégager les concrètions environnant les deux tenon et de distinguer l'espace résiduel entre ceux-ci et la pierre. Cet espace allait déterminer naturellement le processus d'extraction. Il s'avèra que l'oxydation s'était suffisament développer pour qu'il ne soit plus possible de faire une claire distingtion entre le mortier et le fer. Aussi dur l'un que l'autre, il n'était plus possible d'utiliser de petits forets affuté pour détruir le mortier tout en préservant la pierre. Seul une usure progressive par microsablage de l'interface entre les goujons et la pierre permis, avec toute la patience recquise, d'aboutir à une extraction sans risque et sans altérer ni les tenons ni la forme de la cavité dans le marbre.
POUR EN SAVOIR PLUS
Consultez le site du Musée Départemental d'Arles Antique